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Les produits PGI JD Edwards se portent à merveille sous Oracle

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Quoique certains observateurs du marché puissent émettre des hypothèses en vue de comprendre pourquoi l’intérêt d’Oracle s’est récemment accru pour la course à l’armement en matière de matériel avec HP ou IBM, ou de base de données en mémoire et d’intergiciels avec des sociétés puissantes comme SAP, IBM et Microsoft, le fait demeure qu’une grande partie des clients d’Oracle sont de petites et moyennes entreprises (PME). Une marque de PGI d’Oracle, Oracle JD Edwards EnterpriseOne, a de très bons résultats chez Oracle, en dépit des tactiques répétées de ses concurrents pour entretenir la peur, l’incertitude et le doute (FUD). À de nombreuses reprises, j’entends de la part d’autres fournisseurs de PGI qu’ils ne voient plus Oracle JD Edwards EnterpriseOne sur la liste des projets de sélection de logiciels d’entreprise, mais cela n’a pas vraiment de sens. Oracle JD Edwards EnterpriseOne a été un participant assidu aux quatorze événements Vendor Shootout for ERP tenus jusqu’à maintenant. En fait, Oracle et ses partenaires nous mentionnent qu’Oracle JD Edwards est un participant actif à la liste habituelle des logiciels sélectionnés.

Sept ans après qu’Oracle ait acheté PeopleSoft, qui avait auparavant fait l’acquisition de JD Edwards (située à Denver, au Colorado), et après plus d’une douzaine de lancements de produits, les gammes Oracle JD Edwards EnterpriseOne et Oracle JD Edwards World sont devenues des éléments essentiels et très pertinents du portefeuille d’applications d’Oracle. Le logiciel offre une fonctionnalité PGI principale à une clientèle toujours fidèle ainsi qu’à un nombre croissant de nouvelles entreprises. Oracle ne bat pas des records par gamme de produits, mais il est raisonnable de penser qu’elle les bat en raison des milliers de licences d’entreprise qu’elle a émises. La base d’installation pour Oracle JD Edwards continue d’augmenter considérablement dans les pays et les industries, selon Oracle.

Caractéristiques d’Oracle JD Edwards EnterpriseOne

De façon générale, Oracle JD Edwards EnterpriseOne est une gamme de PGI d’applications de gestion préintégrées — avec une fonctionnalité principale complète, opérationnelle et spécifique à l’industrie, convenant aux entreprises de toute taille. Oracle JD Edwards EnterpriseOne est une gamme de produits intégrés en mode natif. Et en plus d’être simplement des applications de modèles de données uniques ou de bases de données uniques, elles sont vraiment intégrées en mode natif de haut en bas, ce qui comprend le contexte de transaction et l’interface utilisateur (IU). La solution est conçue pour obtenir un rendement rapide, un coût total de possession (CTP) raisonnablement faible et une configuration souple (permettant une personnalisation qui ne nécessite pas de changer le code de base).

En outre, le produit évolue généralement au rythme de la croissance de l’entreprise et offre des choix technologiques populaires et la capacité pour de multiples entreprises, langues, devises et versions (voir la figure 1). Un grand nombre de fonctionnalités peuvent être ajoutées au moyen d’intégrations à forfait, dont certaines seront illustrées plus loin.

Étant donné qu’Oracle offre plusieurs gammes de produits PGI, ses partenaires et ses équipes de vente travaillent conjointement avec les clients potentiels afin de déterminer la meilleure solution pour leurs besoins d’entreprise en fonction de l’industrie, de la taille et de la plateforme, entre autres critères. Oracle PeopleSoft est directement commercialisée comme une plateforme de gestion du capital humain (GCH) pour les grandes entreprises. La situation peut être un peu plus ardue lorsqu’il s’agit de distinguer Oracle JD Edwards de l’offre d’Oracle E-Business Suite (EBS).

Une des différences réside dans le fait qu’Oracle E-Business Suite est une suite professionnelle à un niveau qui s’exécute sur les bases de données Oracle seulement. Souvent, en raison de l’ampleur d’Oracle E-Business Suite, les entreprises en croissance ayant des besoins stratégiques complexes à l’échelle mondiale peuvent n’utiliser que certains éléments de la suite (par ex., finance ou approvisionnement). À l’inverse, Oracle JD Edwards EnterpriseOne est un système PGI compact (tout-en-un), pour les entreprises de taille moyenne, qui s’exécute sur Oracle ainsi que sur d’autres plateformes de bases de données. Pour sa part, Oracle JD Edwards World est une offre avancée qui s’exécute seulement sur IBM System i et qui n’est pas proposée de manière très assidue aux nouveaux clients.

Les niches défendables de JD Edwards EnterpriseOne

En outre, le produit a été développé pour certains secteurs défendables du marché, comme la fabrication, l’agriculture et l’agroalimentaire, la mode et l’habillement, l’immobilier, la construction, les industries gérant de grandes quantités de biens, etc. (voir la figure 2). S’il est vrai que JD Edwards EnterpriseOne est rarement vu à l’heure actuelle dans les projets de sélection de logiciels (comme le prétendent les concurrents), ce ne peut être que parce que le produit s’est taillé une niche dans Oracle, ne recherchant donc pas trop souvent des occasions pour les PGI destinés à la fabrication générale.

Le meilleur exemple d’une capacité de différentiation pour un secteur vertical spécifique est sans doute la gestion de producteurs, qui constitue un écart type dans les systèmes PGI de base, mais il existe plusieurs solutions de premier ordre relativement à la comptabilité pour les producteurs. Alors qu’il y a beaucoup de producteurs/d'exploitations agricoles, il y a relativement peu de coopératives agricoles, et la plupart des producteurs vendent par l’intermédiaire de ces quelques coopératives. Donc, même si ce secteur subvertical de l’agroalimentaire dans l’industrie verticale de l’alimentation et des boissons (voir la figure 3) requiert la fonctionnalité pour gérer ces transactions, de nombreux fournisseurs de PGI ne le reconnaissent pas comme un marché suffisamment important ou attrayant qui les inciterait à investir dans le développement des fonctionnalités nécessaires.

Récemment, la comptabilité pour les producteurs dans Oracle JD Edwards EnterpriseOne, version 9.1, a été étendue pour inclure de nouveaux processus opérationnels de façon à être en mesure de payer les agriculteurs en fonction des profits, à saisir les coûts plus précisément et à améliorer la visibilité des renseignements relatifs aux récoltes. Étant donné que les prix du marché peuvent fluctuer grandement sur une courte période de temps, les marges de profit sont très faibles, et il est donc important d’effectuer un suivi précis des coûts et d’établir soigneusement une planification en fonction de la demande. À cette fin, les utilisateurs peuvent créer des bons de commande selon une estimation des récoltes pour visualiser la demande comparativement à la production prévue. Ils peuvent également faire correspondre les étiquettes de poids des marchandises à l’arrivage avec les commandes sortantes, afin de payer un producteur en fonction du prix du marché pour une récolte donnée et d’ajouter de nouveaux champs permettant de saisir plus précisément les coûts pour l’utilisation de l’équipement.

Par conséquent, la visibilité de la récolte et la planification de la demande seront améliorées. Ces améliorations permettront de saisir plus précisément les coûts des activités agricoles à l’aide du temps réel d’utilisation de l’équipement et de payer les producteurs en fonction du prix du marché de la récolte lorsqu’elle est vendue. Dans le futur, je m’attends à voir une traçabilité/un suivi des lots et différents types de caractéristiques de conformité/sécurité. La traçabilité « de la ferme à la fourchette » exige des entreprises qu’elles commencent les recherches à partir de la ferme. Pour y parvenir, il faut obtenir des renseignements sur les produits chimiques qui ont été utilisés (ou non), les tests locaux de dépistage de la salmonelle, etc.

Un autre bon exemple de concentration verticale est la solution pour l’habillement avec des fonctionnalités de « gestion de la collection », par lesquelles un style (par ex., une veste) peut appartenir à beaucoup de collections concomitantes (par ex., sport, printemps, automne, branché, etc.). Ces fonctionnalités fournissent un assortiment cohérent d’articles, tout en gérant une collection commercialisée sur une période de temps limitée. De plus, elles contrôlent la cohérence des données dans les ventes, les achats et les bons de travail. Les entreprises doivent aussi gérer les prix de vente par saison et par collection.

Les fonctionnalités de gestion de la répartition (approvisionnement) consistent en une optimisation de la livraison des produits, une gestion automatique de la pénurie et une définition dynamique de la priorité des commandes parmi des clients ayant des contraintes de livraison. Cette application de gestion des commandes, introduite avec Oracle JD Edwards EnterpriseOne, version 9.0, première mise à jour, permet aux clients de prioriser les commandes pour les articles où la demande est supérieure à l’offre (auparavant, cet écart fonctionnel était comblé à l’aide de personnalisations onéreuses, en dépit du fait que cette fonctionnalité soit habituellement requise pour la distribution). Les utilisateurs peuvent définir la pondération d’attributs (par ex., priorité du client, fenêtre Dates requise, types de transaction, etc.) et les règles d’événement. La moyenne pondérée est calculée et mise en séquence en fonction de la priorité, ce qui a pour résultat d’améliorer les taux de gestion optimale selon les clients ayant la priorité la plus élevée et de mieux respecter les accords sur les niveaux de service (ANS).

Oracle JD Edwards EnterpriseOne a de bonnes fonctionnalités multimodales de transport/d’expédition en mode natif pour les PME. À moins qu’une entreprise ne gère annuellement un volume de transport équivalant à au moins 25 millions de dollars américains, son utilisation de la suite phare d’Oracle Oracle Transportation Management (OTM) (anciennement G-Log) peut être exagérée. Oracle JD Edwards EnterpriseOne offre également une fonctionnalité robuste de gestion des actifs d’entreprise (GAE), à la fois pour la maintenance interne et pour l’entretien externe.

JD Edwards et Oracle — Vue d’ensemble

Au cours des années qui ont suivi l’acquisition de JD Edwards par Oracle, le produit JD Edwards EnterpriseOne a bénéficié de l’intégration de plusieurs outils certifiés d’Oracle (voir la figure 4). Par exemple, Oracle Fusion Middleware (OFM) a joué un rôle crucial en ce qui concerne l’offre d’intégrations et l’interopérabilité, qui sont de grandes pages de l’histoire d’Oracle JD Edwards EnterpriseOne. Comme il a été mentionné plus tôt, Oracle JD Edwards EnterpriseOne peut comprendre des intégrations à forfait préétabli lorsque cela s’avère utile ou au moins faire l’objet de certains « travaux de plomberie » pour réduire les coûts engagés par les clients lorsqu’ils font implémenter une solution globale. Alors que l’interopérabilité a toujours été une composante clé pour JD Edwards EnterpriseOne; l’entreprise n’avait tout simplement pas suffisamment d’influence, de ressources ou de capitaux en tant qu’entité indépendante pour tout offrir en mode natif. Mais, en tant que division d’Oracle, elle peut désormais offrir des solutions complètes en fonction des produits complémentaires d’Oracle.

Sous Oracle, les gammes de produits Oracle JD Edwards ont bénéficié des avantages suivants :

  • D’une compatibilité avec Oracle Fusion Middleware (OFM) — certains composants ont été produits dans JD Edwards EnterpriseOne OracleTechnology Foundation — un ensemble à forfait préétabli de technologie Oracle qui s’exécutera avec JD Edwards EnterpriseOne.
  • De services Web standard et de systèmes basés sur l’architecture orientée services (AOS), tirant parti d’OFM et d’Oracle SOA Suite pour exposer les services Web et ainsi permettre l’interopérabilité et l’intégration.
  • De l’intégration à Oracle Webcenter et à Oracle Secure Enterprise Search.
  • Du remplissage de l’entrepôt de données Oracle Business Intelligence (OBI) au moyen d’un mappage ETL (Extraction, Transformation et Chargement) pour les deux gammes de produits PGI.
  • D’analyses Oracle Business Intelligence intégrées, généralement offertes pour le domaine financier, la chaîne logistique/les stocks et la gestion de commandes — avec des plans permettant de remplir l’entrepôt de données central pour d’autres domaines fonctionnels clés (par ex., analyse de l’approvisionnement et des dépenses, analyse des projets, analyse de la fabrication, etc.).
  • D’intégrations pour l’ensemble de la suite de produits Oracle Value Chain Planning (VCP), y compris les produits Demantra d’Oracle.
  • D’une intégration d’expédition à Oracle Transportation Management.
  • D’une intégration à forfait préétabli pour les produits Agile de gestion du cycle de vie des produits (GCVP) d’Oracle.
  • D’une intégration à Oracle Primavera, et à Oracle Primavera Contract Management — pour les industries verticales de l’ingénierie et de la construction — qui est un produit de gestion des chantiers de construction permettant de simplifier le paiement de sous-traitants, la réception de matériaux, la comptabilité par projet, etc.
  • D’un effet de levier pour les technologies supplémentaires grâce à l’utilisation de produits tels qu’Oracle BI Publisher et Oracle User Productivity Kit.

Chronologie des améliorations de JD Edwards

Pour récapituler, les gammes de produits Oracle JD Edwards ont fait l’objet, sous Oracle, de plus de 17 lancements combinés de nouveaux produits, à la fois pour les produits Oracle JD Edwards EnterpriseOne et Oracle JD Edwards World. Le fournisseur a mis plusieurs nouveaux produits sur le marché et a annoncé des intégrations dont les clients d’Oracle devraient bénéficier. Ces clients démontreraient alors le bien-fondé de la stratégie d’Oracle en passant à la version la plus récente des produits Oracle JD Edwards (approximativement 60 pour cent travailleraient avec la version actuelle). À cela s’ajoutent de nouveaux clients qui corroborent le fait qu’Oracle JD Edwards offre sur le marché des solutions viables pour l’industrie. Les partenaires et les clients d’Oracle JD Edwards mon- trent tout particulièrement de l’intérêt pour les produits novateurs dans les domaines IU, de la production de rapports par les utilisateurs finaux et de la prise en charge de tablettes et de téléphones intelligents. Pour de plus amples renseignements sur les améliorations de produits, veuillez consulter l’annexe de cet article.

JD Edwards World n’est pas mis de côté

Oracle a continué d’améliorer et de prendre en charge les technologies « qui n'ont pas été créées par Oracle », même pour le très respectable produit JD Edwards World qui s’exécute sur la plate-forme System i d’IBM. Les développements dans Oracle JD Edwards World, version A9.3, en 2012, font preuve de progrès notables en ce qui concerne la sécurité basée sur les rôles, la comptabilité souple pour la fabrication et le grand livre auxiliaire, entre autres améliorations.

Annonces récentes

En avril 2012, Oracle a annoncé la version 9.1 d’Oracle JD Edwards EnterpriseOne. La suite d’applications a été améliorée avec une expérience utilisateur personnalisée, de nouvelles fonctionnalités de productivité, une fonctionnalité supplémentaire spécifique à l’industrie et une plus grande prise en charge pour les opérations globales et les mandats de conformité. L’équipe d’Oracle JD Edwards a aussi livré des applications mobiles pour étendre la fonctionnalité Oracle JD Edwards EnterpriseOne au-delà de l’arrière-guichet jusqu’à la première ligne, où les utilisateurs interagissent, par exemple, avec les clients, les biens, etc. Concernant les appareils iPad d’Apple, la solution Oracle JD Edwards EnterpriseOne, version 9.1, comporte plusieurs éléments différentiateurs. Premièrement, l’ensemble de la suite des applications Oracle JD Edwards EnterpriseOne est pris en charge; par conséquent, les utilisateurs peuvent utiliser l’iPad à la fois comme un appareil mobile et un ordinateur portable de rechange. Il s’agit d’un contraste marqué par rapport aux autres produits PGI qui offrent habituellement une fonctionnalité PGI limitée sur les appareils mobiles, destinée essentiellement à des fins de visualisation. Oracle a également ajouté certaines améliorations de productivité intéressantes, y compris des entrées tactiles personnalisables pour les opérations habituelles dans Oracle JD Edwards EnterpriseOne et des claviers visuels contextuels. L’optimisation du module service après-vente a bénéficié d’une attention particulière pour l’utilisation de l’iPad.

Oracle JD Edwards EnterpriseOne, version 9.1, offre aussi une fonctionnalité qui change la donne. Oracle JD Edwards EnterpriseOne One View Reporting est une nouvelle caractéristique, fruit de l’amélioration la plus demandée par les groupes d’utilisateurs. Il s’agit d’un ensemble de modules permettant aux utilisateurs professionnels de créer des rapports interactifs, sans effort et sans le soutien des TI. Cette solution intuitive de production de rapports (les applications de requête interactives sont optimisées par OBI Publisher) permet aux utilisateurs d’accéder aux données de transaction et de les transformer en listes, diagrammes, graphiques et tableaux (voir la figure 5). Une grande bibliothèque de rapports prédéfinis a été conçue pour répondre aux questions d’affaires les plus courantes.

Oracle considère Oracle JD Edwards EnterpriseOne One View Reporting comme l’aboutissement d’un développement important, en ce qui a trait à la façon dont elle responsabilise les utilisateurs. Il s’agit d’une véritable solution de production de rapports par les utilisateurs finaux, avec une prise en charge intégrée pour tous les modules de l’application Oracle JD Edwards EnterpriseOne. Après une formation sommaire et sans avoir à connaître le schéma de la base de données Oracle JD Edwards EnterpriseOne, les utilisateurs peuvent produire eux-mêmes des rapports complexes, sans avoir recours au personnel des TI. Cette solution conviviale est basée sur des applications interactives que les utilisateurs connaissent et utilisent déjà. Elle permet aux utilisateurs de créer des rapports, ce qui augmente la rapidité de leur rendement. Elle leur donne accès aux bonnes données, en temps quasi réel, et devrait les aider à prendre des décisions plus éclairées, à améliorer la productivité et à diminuer les coûts des TI.

Oracle accélère les programmes pour les entreprises de taille moyenne

Oracle a deux programmes dont les clients de taille moyenne peuvent bénéficier. Ces deux programmes permettent une implémentation rapide et un déploiement simplifié des applications :

1. Oracle Accelerate est l’approche d’Oracle pour offrir aux organisations de taille moyenne en croissance des solutions logicielles à forfait, faciles à déployer et adaptées aux besoins des professionnels, par l’intermédiaire du réseau mondial de partenaires d’Oracle.

2. Oracle Business Accelerators (OBA) sont des outils, des modèles et des assistants d’implémentation rapide de prochaine génération hébergés par Oracle permettant de générer un rendement considérablement accru et à faible risque. Les OBA réduisent nettement la durée de l’implémentation, de la configuration et des tests, et sont basés sur les pratiques commerciales exemplaires spécifiques à certaines industries et à certains pays.

Le programme accéléré comporte des « solutions » accélérées qui sont élaborées par les partenaires. Ils utilisent les OBA susmentionnés pour élaborer ces solutions. Les deux programmes prennent de l’ampleur, et il est prévu qu’ils en prennent davantage à l’avenir. Au moment de la rédaction du présent article, les plus récentes statistiques du programme Oracle Accelerate pour Oracle JD Edwards sont toutefois les suivantes :

• Nombre de partenaires pour Oracle Accelerate JD Edwards : 100.

• Nombre de solutions pour Oracle Accelerate JD Edwards : 126.

• Nombre d’Oracle Business Accelerators (OBA) offertes pour JD Edwards : 22.

Plus de 620 Oracle Business Accelerators sont offerts par l’intermédiaire de l’écosystème de partenaires d’Oracle, et Oracle Consulting est présent dans 39 pays pour Oracle E-Business Suite, Oracle JD Edwards EnterpriseOne et un nombre croissant d’autres produits d’Oracle (appelés produits « d’avant-garde ») comme Oracle Business Intelligence Applications, Oracle Transportation Management, Oracle Siebel CRM, Oracle Advanced Supply Chain Planning (SCP) et Oracle Agile Product Lifecycle Management.

Conclusion

Il est juste de terminer en soulignant que d’anciens articles qui annonçaient la mort de JD Edwards tenaient des propos grandement exagérés et qu’ils n’étaient pas au fait des besoins des clients. Dans une parution de Profit Magazine, en 2010, Lyle Ekdahl, vice-président du groupe et directeur général d’Oracle JD Edwards, a parlé de la culture d’Oracle JD Edwards. Alors qu’elle a évidemment évolué dans le cadre d’Oracle, cette culture continue, par l’intermédiaire de la division, de faire entendre une voix éminemment indépendante dans la communauté des applications d’Oracle. Grâce aux gammes de produits Oracle JD Edwards, Oracle lui a permis de préserver ses traits distinctifs (par ex., sa modestie et un traitement efficace de ses clients), parce que cela fait partie de la valeur qu’elle offre à ses clients et au marché qu’elle dessert.

Voilà ce qui est sous-entendu par les promesses et le programme Applications Unlimited d’Oracle — la raison pour laquelle Oracle est en mesure de poursuivre son investissement dans ces gammes de produits multiples, c’est qu’elle les ajoute globalement à ses activités commerciales. Lyle Ekdahl croit (et nous sommes d’accord avec son analyse) qu’Oracle a fait preuve d’intelligence en permettant à Oracle JD Edwards de garder son identité tout en tirant parti de ce dont elle a besoin de la part d’Oracle (par ex., les activités commerciales d’Oracle concernant le matériel apporteront aux utilisateurs de nouveaux avantages en matière de rendement).

Les clients et les partenaires d’Oracle JD Edwards sont connus pour s’intéresser de près aux feuilles de route des produits et s’exprimer clairement à ce sujet. L’équipe d’Oracle JD Edwards collabore avec ses clients par l’intermédiaire d’Oracle JD Edwards Customer Strategy Councils, des activités et des événements du Quest User Group, d’Oracle COLLABORATE, d’Oracle Open-World (OOW) et des conférences utilisateurs annuelles Oracle JD Edwards Partner Summit. Cette collaboration permet de transmettre des nouvelles récentes sur les stratégies, les nouveaux produits, les compétences en vente, l’empreinte croissante de l’entreprise et de désigner un endroit pour le réseautage.

Au fil du temps, le logiciel Oracle JD Edwards et Oracle Fusion Applications (OFA) vont poursuivre leur intégration déjà forte. Les clients d’Oracle JD Edwards devraient déterminer avec soin s’ils doivent migrer de leurs solutions Applications Unlimited vers Oracle Fusion Applications et le moment où ils devront le faire. Compte tenu des bons soins qu’Oracle a prodigués jusqu’à maintenant à Oracle JD Edwards, il est fort probable que de nombreux utilisateurs auront recours aux technologies d’intégration d’applications ou à forfait pour répondre à leurs besoins courants en matière d’applications, conjointement avec les nouveaux composants différentiateurs d’Oracle Fusion Applications.

Écrit par Predrag Jakovlgevic, traduit de l’anglais par Stéphanie Grivotet et publié initialement en août 2012 sur le site Web des Centres d’évaluation de la technologie (TEC).

Nota bene : l'analyse est celle de l'auteur, le choix des termes, celui du traducteur.

Annexe : Améliorations de JD Edwards EnterpriseOne

Améliorations de la version 9.1 (en 2012) de JD Edwards EnterpriseOne, par thème majeur :

  • Convivialité : procure aux utilisateurs une productivité améliorée

- Production de rapports One-view Reporting

- Interface utilisateur du client Web

- Applications mobiles

- Correspondance automatique des pièces justificatives (Automate Voucher Match)

- Délégation RSS

  • Industrie : offre une fonctionnalité plus spécifique à l’industrie

- Gestion de projet – Fabrication (Project manufacturing)

- Utilisation des prévisions

- Gestion mixte

- Gestion de producteurs

- Immobilier – Avancé

- Prévision des profits par projet

  • Conformité : assure la conformité et prend en charge les activités commerciales mondiales

- Pays d’origine

- Numéro de repérage global

- Localisations

- Enregistrement électronique de lots (EBR) – Sciences de la vie /dossiers d’historique du dispositif (DHR)

- Comptabilité environnementale

- Intégration d’Hypérion

Voici quelques-unes des améliorations dans la première mise à jour (en 2010) de la version 9.0 de JD Edwards EnterpriseOne :

  • Améliorations de la gestion des dépenses

- Boutons d’action Relocalisé qui évitent de faire défiler les informations

- Délégations des flux de travail

  • Oracle Business Accelerator (OBA) pour l’ingénierie et la construction

- Entrepreneurs principaux

  • Prise en charge globale améliorée

- Saisie des impôts par élément de paie

- Prise en charge du calcul de montants non remboursables pour la TVA intracommunautaire

Améliorations offertes avec la version 9.0 (en 2009) de JD Edwards EnterpriseOne :

  • Nouveau module : Comptabilité par contrat du gouvernement et par projet
  • Gestion financière

- Option de répartition

- Relations entre les données d’entreprise

- Options de gestion des dépenses

- Vitesse et performance du grand livre général

  • Gestion du capital humain

- Corrections de la carte de pointage

- Composant de la paie

- Comptabilisation du temps total (TTA)

- Catégories de main-d’œuvre à contrat

  • Alimentation et boissons
  • Fabrication

- Configurateur dynamique

- Composant des bons de commande

- Ajustements des prix et des coûts en fonction des prix

  • Commandes

- Traitement du niveau du composant

- Remplacement du composant

- Ensembles pour les commandes globales et les commandes sur devis

  • Gestion immobilière

- Règles sur le plafonnement

- Participation aux dépenses

- Catégories de dépenses ajoutées

  • Constructeurs

Références et lectures recommandées

Oracle Corporation : Oracle Delivers New Release of Oracle’s JD Edwards World, 23 avril 2012.

Profit Magazine : All in the Family: Innovation, Commitment, and Loyalty the Secrets to JD Edwards’ Success, août 2010.

Technology Evaluation Centers : Accelerating (and Faststarting) the SME Business at Oracle (and SAP) – Part 2, 11 décembre 2011.

Technology Evaluation Centers : The 11th Vendor Shootout for ERP: Observations – Part 1, 2 septembre 2011.

Technology Evaluation Centers : Oracle JD Edwards EnterpriseOne (v. 9.0): Discrete ERP Certification Report.

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